mercredi 7 avril 2010

Solutions locales pour un désordre global

« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. »

Depuis plus d’un mois, la réalisatrice Coline Serreau parcourt la France pour présenter son film « Solutions locales pour un désordre global » en avant-première devant des salles combles et des spectateurs ravis: applaudissements soutenus et standing ovation à chaque projection. Grâce au soutien des exploitants, à l’implication des réseaux associatifs, ce sont près de 20.000 personnes qui ont vu le film avant sa sortie nationale en salle, le 7 avril, aujourd'hui.

Mais pourquoi cet engouement pour ce documentaire sur l'environnement, alors que tant d'autres sont récemment sortis? Basé sur le monde agricole et ses années de productivisme, avec les conséquences que l'on commence à connaître, et surtout à reconnaître, le ton donné serait différent des documentaires environnementaux récents, plutôt pessimistes et voire carrément alarmistes et culpabilisateurs (même si pour un journaliste du Monde ce film n'est que du rabâchage).
En dépit de ce journaliste, on entend surtout de bonnes critiques. La confrontation de deux constats antagonistes, "notre planète est épuisée, mais rien n'est irrémédiable", démontre un film militant mais enthousiaste et optimiste.
Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée. Elle donne la parole à des Hommes qui ne l'ont pas mais qui agissent! Dépassant la simple dénonciation d’un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, Coline Serreau nous invite à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne.

Il parait qu'en sortant de la salle on a une envie irrémédiable d'aller cultiver son propre jardin! Alors je n'ai qu'un conseil, allez d'abord acheter quelques graines et des outils de jardinage, vous serez moins frustrés à votre retour et pourrez vous mettre au travail tout de suite!

Le documentaire est accompagné d’un livre qui sera publié le 19 avril aux éditions Actes Sud.


1 commentaires:

Anonyme a dit…

DES GRAINES BIO, NON HYBRIDES , QUE L'ON PEUT RÉCOLTER APRÈS FRUCTIFICATION ET RE-SEMER L'ANNÉE SUIVANTE

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